Bonjour,
votre message montre malheureusement que vous ne maitrisez pas totalement le fonctionnement des SCPI:
Pour parler des SCPI. Les meilleures et les plus sûres offrent du 5 ou 6 % ? Mais que de frais à la souscription ! Et d’impôts à l’achat ! Par parenthèse ceux-ci sont bien moindres en Allemagne.
Oui c’est bien entre 5 % et 6 % de revenus annuel, sans compter une éventuelle plus-value. Les frais à la souscription tournent en général entre 10 et 12 %, c’est donc moitié moins que chez Fairvesta.
De quel impôt à l’achat parlez vous pour les SCPI ??? Il n’y a rien à ajouter aux frais de souscriptions.
Mais quel conseiller annonce à son client qu’une fois payés la CSG et les impôts à la sortie il ne restera au mieux que 2% à l’investisseur ? –
Toute les simulations que je fais pour mes clients portent toujours sur un rendement net d’impôts et de prélèvements sociaux. C’est la moindre de choses.
Votre calcul est lui totalement faux. Il resterait « au mieux 2 % » ??? Vous voulez dire « au pire des cas et si on ne fait aucune optimisation fiscale. Si on part d’un rendement brut des SCPI de 5,27 % (c’est la moyenne du marché en 2012), un particulier imposé à 45 % (tranche marginale d’imposition la plus haute) et supportant des prélèvements sociaux à 15,5 % aurait alors un rendement net de 2,08 %. On arrive bien à votre taux de 2 %, mais:
-ce n’est pas un cas « au mieux », c’est plutôt un cas « au pire » puisque cela ne concerne que les particuliers imposés à 45 %
-cela implique que l’on n’a fait absolument aucune optimisation fiscale (pas de recours à l’assurance-vie, pas de crédit à déduire, pas de démembrement temporaire, …)
>>> sincèrement si vous rencontrez quelqu’un dans ce cas là alors dites lui vite de changer de conseiller financier
Ma contribution ne doit pas servir à décourager les investisseurs de SCPI françaises. Même les meilleures. Car j’y ai investi. Et s’il arrivait qu’elles fassent faillite je me demande bien vers qui je pourrais me retourner… Mais quand le bâtiment va, tout va !
Là encore parler de « faillite » d’une SCPI c’est ne pas avoir compris quelle est l’essence même d’une SCPI… Elle n’a pas de dette, quasiment pas de charges fixes, uniquement des actifs. Si la valeur du parc immobilier baisse alors la valeur des parts baisse. Si les loyers encaissés diminue alors les loyers distribués baissent. Donc oui une baisse de rendement et / ou une baisse de la valeur du capital est possible, mais parler d’une « faillite » me semble hors de propos.
Par quel mécanisme selon vous une SCPI pourrait-elle faire faillite ?
Auriez vous un exemple à me donner ?
Au final certes les SCPI ne sont pas un « produit miracle » et elles comportent certains défaut (pas de garantie de capital ni de revenu, liquidité non assurée, …) mais je crois que vous en avez une vision trop noire et surtout erronée.
Une lecture du livre blanc de l’aspim sur les SCPI serait sans doute une bonne idée pour vous aider à y voir plus clair:
http://www.aspim.fr/scpi/scpi-definition